Collection: Sung Lee
Pour cette exposition autour des « créations du confinement », Sung Lee nous invite à un voyage immobile à travers des pièces en céramique illustrées.
Avec sa couleur délicate, sa chair succulente et ses associations coquines, la pêche devient alors son objet de prédilection. Elle se plaît à dessiner des femmes qui, comme à son habitude, jouent avec ce fruit idyllique, épousant la nature dans ce qu’elle a de plus beau et de plus précieux.
Grands saladiers, petits bols, tasses à thé, porte-savons se parent de ses scènes pastorales pour nous offrir un moment de plaisir et de paix. Une respiration bienvenue dans ce contexte compliqué.
Attirée par l’imaginaire et le fantastique, Sung Lee établit un pont entre des femmes vêtues de leurs habits naturels et des animaux immergés dans des scènes étonnantes non dénuées d’humour.
Elle cherche ainsi à créer un univers qui pousse le spectateur à s’interroger sur les liens qui unissent l’homme et l’animal et approfondit sa réflexion en se frottant à l’animisme et aux religions panthéistes.
D’un style naïf teinté d’optimisme, elle voue une passion sans borne pour la ligne, tant pour poser le cadre que le compléter et aime utiliser le pinceau pour appliquer la couleur.
Née en Corée du Sud, Sung Lee part vivre seule aux États-Unis pour poursuivre ses études alors qu’elle n’a que 13 ans. Sa majorité et son diplôme des Beaux-Arts en poche, elle change à nouveau de continent pour venir s’installer à Paris.
Après avoir travaillé plusieurs années dans la mode, elle reprend le dessin et la céramique à l’aide d’une palette d’aquarelle qu’elle avait précieusement conservée. Dès lors, la magie opère et l’imagination coule à flots.
Estampes japonaises de Kuniyoshi, mangas, bandes-dessinées qui ont bercé son enfance, pop culture, mythologies gréco-romaines à l’image de Gaïa déesse de la terre et influence dadaïste font partie de ses inspirations, signant une identité riche et multiculturelle.
Cette collection ne comporte aucun produit